Trois établissements de santé du Québec brillent à l’international dans une étude de Bayer sur le cancer du foie

 

Grâce au soutien du Service d’évaluation ACCÉLÉRÉE, coordonné par CATALIS, trois centres de recherche hospitaliers québécois se positionnent parmi les sites les plus rapides au monde dans le cadre d’une étude clinique de phase I menée par Bayer sur le carcinome hépatocellulaire. 

Le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), avec le Dr Daniel Juneau, a été le premier site activé au monde sur un total de 24 sites répartis dans 22 pays. 

Le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS), avec le Dr Frédéric Lemay, s’est classé comme le deuxième site activé à l’échelle mondiale. 

Le Centre universitaire de santé McGill (CUSM), avec la Dre Victoria Mandilaras, a été le troisième site activé et a recruté la première personne participante au monde. 

Ces résultats témoignent d’une mobilisation exceptionnelle des équipes et des partenaires impliqués. 

À ce jour, Bayer a eu recours au Service d’évaluation ACCÉLÉRÉE pour 17 évaluations institutionnelles, avec une médiane d’autorisation de 12.6 semaines et une médiane d’activation de 13 semaines. Dans le cadre de ces études, les établissements québécois partenaires du service se sont toujours classés au premier rang canadien, et à quatre reprises dans le top 3 mondial.

Photo de Alison Batty« Bayer Canada est ravie d’annoncer l’activation ACCÉLÉRÉE de trois sites BANTAM au Québec, rendue possible grâce au Service d’évaluation ACCÉLÉRÉE coordonné par CATALIS et à notre équipe d’étude canadienne exceptionnelle. Ce partenariat a considérablement accéléré l’activation, permettant aux patient·e·s québécois·e·s de devenir les premiers au monde à accéder à ce traitement innovant pour le carcinome hépatocellulaire. De tels succès positionnent le Canada comme une destination de choix pour les essais cliniques mondiaux, renforçant encore notre engagement à faire progresser les soins de santé et à améliorer les résultats pour les patients. »

– Alison Batty, responsable de la gestion des sites au Canada, Bayer

 

Trois centres de recherche hospitaliers québécois moteurs d’essais cliniques sur le cancer

 

Reconnu comme un chef de file en médecine nucléaire au Québec, le CHUM se distingue par l’excellence de ses infrastructures et l’expertise de ses équipes. Le Dr Daniel Juneau, médecin spécialiste en médecine nucléaire, y dirige une équipe spécialisée en imagerie et en thérapies ciblées, notamment en oncologie. 

De son côté, le gastroentérologue-oncologue Dr Frédéric Lemay, conduit ses activités de recherche au sein de l’Institut de recherche sur le cancer de l’Université de Sherbrooke (IRCUS), un pôle d’excellence interdisciplinaire.  

Au CUSM, la Dre Victoria Mandilaras, spécialiste en cancers gastro-intestinaux et gynécologiques, mène l’étude au Centre de médecine innovatrice de l’Institut de recherche du CUSM (L’Institut), un centre entièrement dédié à la recherche clinique. 

Photo de Daniel Juneau« Dans les dernières années, l’introduction de nouveaux radiopharmaceutiques diagnostiques et thérapeutiques a substantiellement amélioré la prise en charge des patient·e·s québécois·e·s en oncologie, notamment pour le cancer de la prostate et les tumeurs neuroendocrines. Avec des études comme BANTAM-01, on veut étendre les applications de ces nouvelles technologies à plus de patient·e·s touché·e·s par le cancer. Des collaborations comme celle que nous avons avec le Service d’évaluation ACCÉLÉRÉE coordonné par CATALIS nous permettent de rapidement activer de nouvelles études et de faire bénéficier les patient·e·s québécois·es des avancées les plus récentes. »

– Daniel Juneau MD, médecin spécialiste en médecine nucléaire au CHUM, chercheur clinicien au CRCHUM, professeur adjoint de clinique au Département de médecine à l’Université de Montréal

Photo de Frédéric Lemay

 

« Il y a eu plusieurs avancées thérapeutiques dans les dernières années pour les cancers du foie (hépatocarcinomes).  Malgré tout, ces cancers demeurent agressifs et de nouvelles thérapies sont nécessaires. Les traitements innovants en radiopharmaceutique comme celui proposé dans l’étude BANTAM01 pourraient offrir de nouvelles options aux patient·e·s. Le démarrage rapide de cette étude de phase I permet d’offrir ces nouveaux traitements à plusieurs centres au Québec. »

– Frédéric Lemay, gastroentérologue-oncologue au CIUSSS de l’Estrie-CHUS et professeur-chercheur à l’Institut de recherche sur le cancer de l’Université de Sherbrooke (IRCUS)

Photo de Victoria Mandilaras« Le carcinome hépatocellulaire avancé est une maladie dévastatrice, avec des options thérapeutiques limitées lorsque les traitements standards à base d’immunothérapie échouent. Avec l’appui du Service d’évaluation ACCÉLÉRÉE coordonné par CATALIS, notre unité spécialisée d’essais cliniques de phase I du Centre de médecine innovatrice de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (l’Institut) a rapidement démarré l’étude BANTAM-01 afin de répondre aux besoins de nos patient·e·s. Ainsi, nous avons traité la première personne participante au monde dans le cadre de cette étude hautement novatrice. En tant que l’une des plus grandes unités de phase I au Canada, nous espérons que de futures collaborations avec le Service d’évaluation ACCÉLÉRÉE permettront la découverte de nouveaux traitements anticancéreux qui sauveront des vies. »

– Victoria Mandilaras MD, chercheuse à l’Institut, professeure adjointe au Département d’oncologie Gerald Bronfman, Université McGill

 

Une radiation guidée contre le cancer du foie

 

L’étude BANTAM-01 de Bayer vise à évaluer la sécurité et l’efficacité d’un traitement expérimental ciblé destiné aux personnes atteintes d’un carcinome hépatocellulaire avancé, un type de cancer du foie, dont les cellules cancéreuses présentent la protéine GPC3 en abondance. 

Le cancer du foie est le sixième cancer le plus fréquent dans le monde et la quatrième cause de décès par cancer¹. Son principal sous-type, le carcinome hépatocellulaire, représente environ 75 % des cas. Il s’agit d’un cancer agressif et évolutif : en 2024, près de 80 % des Canadien·ne·s diagnostiqué·e·s en seraient décédé·e·s². Lorsqu’il est détecté à un stade avancé, aucun traitement curatif n’est actuellement disponible. Les options thérapeutiques visent alors à prolonger la vie et à préserver, autant que possible, la qualité de vie des personnes atteintes. Toutefois, de nouvelles approches, comme les thérapies ciblées et l’immunothérapie, offrent des résultats encourageants. 

Parmi elles, le traitement expérimental conçu par Bayer utilise un anticorps lié à une particule radioactive, l’actinium-225. Une fois injecté, il recherche la protéine GPC3, que l’on trouve en grande quantité sur les cellules cancéreuses dans 70 à 75% des carcinomes hépatocellulaires. Comme un GPS, l’anticorps oriente précisément la radiation vers la tumeur, ce qui permet de détruire les cellules environnantes tout en minimisant les effets sur le reste du corps. L’étude de Bayer prévoit de recruter 30 patient·e·s à l’échelle mondiale pour la première partie de l’étude, dont 12 au Québec.

 

Photo de Jennifer Nebesky

 

« Pour les patient·e·s atteint·e·s d’un cancer du foie, chaque seconde compte : la maladie est agressive et peut évoluer rapidement, réduisant les options de traitement. En accélérant l’autorisation d’études telles que BANTAM-01, le Service d’évaluation ACCÉLÉRÉE répond à un besoin crucial : permettre aux patient·e·s d’accéder rapidement à des traitements prometteurs. »

 – Jennifer Nebesky, présidente et directrice générale de Foie Canada

 

 

Vous êtes intéressé·e à participer à cet essai clinique ou à d’autres études sur le cancer du foie? Nous offrons un Service d’accompagnement personnalisé gratuit pour vous orienter dans votre recherche d’essais cliniques. Nous vous invitons également à consulter le carrefour d’information et de services Recherche clinique Québec. Sur ce site, vous trouverez du contenu éducatif vulgarisé, des infographies animées et des outils gratuits qui vous permettront de mieux comprendre la recherche clinique et le déroulement d’un essai clinique.  Les informations concernant l’étude BANTAM-01 de Bayer sont disponibles sur le Registre public des essais cliniques du Québec, accessible via Recherche clinique Québec, ainsi que sur le site ClinicalTrials.gov  

  

Le Réseau CATALIS s’engage à réduire les autorisations des essais cliniques grâce à son Service d’évaluation ACCÉLÉRÉE 

 

Grâce à l’engagement d’établissements de santé tels que le CHUM, le CUSM, le CHUS, et d’entreprises pharmaceutiques telles que Bayer, CATALIS et son Réseau de partenaires sont ravis de stimuler l’innovation en recherche clinique et de réduire de près de 75 % les temps d’autorisation des essais cliniques, dans le but d’accélérer le développement de traitements novateurs qui améliorent la vie des patient·e·s de la province.    

CATALIS tient à remercier tous ses partenaires publics et privés pour leur confiance, leur participation à l’élaboration de méthodes d’approbation innovantes en recherche clinique et leur engagement à mettre en œuvre des essais cliniques accélérés dans leur établissement.   

Si vous souhaitez en savoir plus sur le Service d’évaluation ACCÉLÉRÉE, veuillez nous écrire à : info@catalisquebec.com.  

 

¹Foie Canada. Cancer du foie. Disponible : https://liver.ca/fr/cancer-du-foie/ 

²Société canadienne du cancer. Statistiques sur le cancer du foie.  Disponible : https://cancer.ca/fr/cancer-information/cancer-types/liver/statistics 

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